Les créateurs seraient-ils complètement à la ramasse une fois sortis de leur atelier?
Après la "bûche-chenille" de Lolita Lempicka pour Lenôtre, c'est Agnès b. qui remet le couvert avec la création réalisée pour le Café de la Paix en collaboration avec le chef pâtissier Carl Marletti.
Dans
le texte, c'est plutôt très alléchant : "sous une lisse meringue
italienne parfumée au safran, cette pâtisserie renferme de fondants
morceaux de pommes et de poires poêlés dans du caramel aux épices à
base de poivre Sichuan, de gingembre et de safran".
Si comme moi vous êtes déjà en train de saliver, un simple cliché de la pâtisserie foodeuse devrait vous couper net l'appétit...
Mademoiselle Agnès dit s'être inspirée de l'ascendance
maroco-baroque de la sucrerie pour imaginer une lampe d'Aladin (c'est
d'ailleurs le nom de ladite pâtisserie). Alors ok, on peut concéder que
l'angle, la lumière, la mise en scène, l'assiette de présentation ou
je-ne-sais quel autre détail lui font assez peu honneur, ou encore que
ce n'est pas de tout repos de prendre la suite d'Agatha Ruiz de la
Prada, Stella Cadente ou Chantal Thomass dans l'atelier culinaire du
Café de la Paix, mais on ne m'ôtera pas de l'idée que ça ressemble
plutôt à une pâtisserie en phase de post-digestion.
Seul salut: dégustez les yeux fermés!
Lampe Aladin par Agnès b.
En édition limitée sur la carte du Café de la Paix, place de l'Opéra
Du 6 mars au 30 avril prochain
Prix : 8 euros